La location d'un appartement est un service populaire et demandé, mais souvent un conflit surgit entre le propriétaire et le locataire au sujet de la libération forcée de l'espace de vie. Il peut être résolu à la fois pacifiquement et au cours d'une procédure judiciaire.
Expulsion provisoire du locataire
Compte tenu du fait que le bail prévoit le transfert temporaire de la propriété privée entre les mains de quelqu'un d'autre, il est nécessaire de conclure au préalable un accord avec le locataire. Le document doit indiquer les modalités de fourniture de la prestation, son coût, les règles d'utilisation des locaux mis à disposition, ainsi que les conditions de résiliation de la présente convention.
Le motif principal de la résiliation des obligations mutuelles de bail est la violation des termes du contrat par l'une des parties, en l'occurrence le locataire. Il convient de noter que si un accord mutuel n'a pas été conclu, le propriétaire de l'appartement a le droit d'expulser à tout moment une personne qui n'en est pas propriétaire. Un locataire qui loue un espace de vie sur entente verbale doit être conscient qu'il y habite illégalement et ne pas interférer avec le propriétaire agissant dans son propre intérêt.
Si le contrat a néanmoins été conclu, qu'il précise ou non des conditions d'utilisation des locaux, il peut également être résilié à tout moment. Selon l'article 619 du Code civil de la Fédération de Russie, le locataire n'a pas le droit:
- utiliser le bien en violation de certaines conditions du contrat;
- aggraver considérablement la propriété transférée pour utilisation;
- ne pas payer de loyer dans le délai fixé par le contrat plus de deux fois de suite;
- de ne pas effectuer de grosses réparations de biens en cas de dommages et dans les cas prévus au contrat.
Ainsi, si le locataire, par exemple, a cessé de payer à temps le loyer ou un appartement collectif, ou a violé les conditions de séjour dans les locaux d'habitation (voisins inondés, meubles ou appareils endommagés, etc.), sans indemniser les dommages causés, le propriétaire a le droit d'engager unilatéralement la procédure d'expulsion. Pour ce faire, vous pouvez personnellement ou sous la forme d'une demande écrite informer le locataire de l'obligation de quitter l'espace de vie dans un certain délai (à la discrétion du propriétaire, mais pas plus de deux mois à compter de la date de transfert de la demande correspondante).
Il est important de se rappeler que les négociations de paix sont le principal moyen de résoudre les conflits à l'amiable. Cela vaut la peine d'essayer de convaincre une personne d'accepter volontairement les conditions énoncées par le propriétaire, en expliquant les raisons de la décision de manière polie. Si vous le souhaitez, vous pouvez même aider le locataire à la recherche d'un nouveau logement à louer.
Expulsion du locataire en justice
Si le locataire refuse de déménager à la demande du propriétaire, voire cesse d'ouvrir la porte à des négociations, ce dernier a le droit de saisir le tribunal correctionnel en déposant un mémoire en réclamation. Pour que la réclamation soit examinée par le tribunal, il est nécessaire d'y indiquer les raisons pour lesquelles le propriétaire souhaite expulser les locataires, ainsi que les mesures prises pour résoudre le conflit.
Il est préférable de joindre à la demande autant que possible confirmant les faits de violations de documents, y compris des copies du certificat de propriété et du contrat de location, des plaintes écrites des voisins, des actes de dommages matériels, des reçus pour réparations forcées, etc. En outre, la réclamation peut être complétée par le montant du préjudice moral qui a été infligé au propriétaire à son avis personnel.
Après examen de la demande (dans un délai de deux semaines ouvrables), une date d'audience sera fixée pour un examen détaillé du dossier. Il est à noter que s'il existe des motifs suffisants ou si le locataire refuse d'assister à l'assemblée, le problème peut être résolu immédiatement en faveur du bailleur.
Si le tribunal a des commentaires, la procédure commencera, au cours de laquelle le demandeur (propriétaire) devra réitérer sa position et, si possible, l'appuyer par un témoignage en invitant d'autres propriétaires d'appartements (le cas échéant), des voisins, l'officier de police du district et d'autres personnes liées à l'affaire… Presque toujours, ces affaires sont closes en faveur du demandeur et le tribunal demande au défendeur (locataire) de quitter la maison dans le délai prescrit.