Le gaz dans la cuisine ou la chaufferie n'est pas neuf. Il fournit de la chaleur, permet de cuire les aliments et maintient les machines en marche. Beaucoup d'entre nous connaissent également l'odeur du gaz naturel. Plus précisément, ce que nous prenons pour l'odeur.
En fait, le méthane est une substance incolore et inodore. Et le fait qu'une personne ne puisse le ressentir qu'au moment où l'état de santé commence à se détériorer rend cette substance très dangereuse. Soit dit en passant, le gaz qui circule dans le gazoduc principal n'a pas non plus d'odeur. Une forte odeur est ajoutée au gaz à faible concentration. Mais cela irrite tellement les récepteurs d'une personne que lorsque la quantité de gaz dans la pièce est égale à 1% du volume d'air, une personne ressentira déjà l'odeur inhérente à l'un ou l'autre des odorants. Ceci est très important car une petite étincelle suffit pour enflammer le gaz dans la pièce, provoquant une libération soudaine d'énergie thermique et déclenchant une explosion. Les odorants sont généralement des composés spéciaux de produits chimiques. Ils contiennent du soufre ainsi que des sulfures. En conséquence, l'odeur la plus forte et la plus irritante sera ressentie dans un mélange de plusieurs de ces odorants. Ainsi, le gaz naturel familier dans la cuisine a une odeur qui ressemble vaguement à l'odeur d'oignons pourris. En Russie, l'éthylmercaptan est le plus souvent utilisé comme odorant. Le degré de saturation du gaz naturel en substances odorantes est contrôlé par des équipements spéciaux basés sur des méthodes chimiques, organoleptiques et physico-chimiques. Des installations similaires sont situées dans les stations de distribution de gaz, qui injectent de l'odorant dans le méthane. La même procédure se produit avec le gaz en bouteille, qui est par exemple utilisé dans les moteurs à combustion interne de votre voiture. Le gaz en bouteilles à la datcha passe également par le processus d'odorisation.
