Reconstituer le compte courant avec l'argent personnel du fondateur devient souvent le meilleur moyen de combler le manque de fonds de roulement. Il existe plusieurs possibilités pour enregistrer un tel apport: une augmentation du capital social, un prêt ou une aide gratuite.
Il est nécessaire
- - la décision de l'assemblée générale des fondateurs (fondateur unique, actionnaires) d'augmenter le capital social et un extrait du Registre d'État unifié des personnes morales lors de l'inscription de ce changement (pour son inscription: une demande sous la forme établie, un paiement commande avec une marque bancaire sur le paiement de la taxe d'État, une visite au bureau des impôts);
- ou alors
- - une convention de prêt à taux zéro entre le fondateur et l'entreprise;
- ou alors
- - une convention d'aide financière gratuite entre le fondateur et la société.
Instructions
Étape 1
Une augmentation du capital autorisé est la manière la plus lourde de s'inscrire. Tout d'abord, vous devez rédiger une décision à ce sujet de l'assemblée générale des participants ou des actionnaires ou une décision unique, si le fondateur en est un, puis apporter les modifications appropriées au registre d'État unifié des personnes morales, c'est-à-dire appliquer au bureau des impôts avec une demande dûment remplie du formulaire établi et payer la taxe d'État. En plus de la paperasserie bureaucratique, la méthode se heurte à des difficultés avec le retour des fonds. Pour ce faire, vous devrez soit réduire le capital autorisé (avec la bureaucratie qui l'accompagne), soit retirer le fondateur de la liste des participants.
Étape 2
Si le fondateur envisage de restituer son argent dans les plus brefs délais, l'option la plus simple pour effectuer un apport est de conclure un contrat de prêt sans intérêt entre lui et l'entreprise. Étant donné que les fonds sont empruntés, vous n'avez pas à payer d'impôt sur eux. Le fondateur lui-même n'a pas à payer d'impôts sur les fonds restitués: après tout, il ne récupère que son argent. Et comme le prêt est sans intérêt, il n'est pas question de revenu.
Le fondateur unique peut également prêter à sa propre entreprise. Cette situation ne sera pas absurde, même s'il est lui-même aussi le directeur de l'entreprise. Dans ce cas, le contrat est signé par une personne des deux côtés, mais il agit dans des qualités différentes, il n'y a donc rien à redire.
Étape 3
Dans une situation où le fondateur n'envisage pas de retirer de la circulation l'argent apporté à la société, il peut organiser son apport à titre d'aide gratuite. Cette procédure est formalisée par une convention portant différentes appellations: convention de financement, décision ou convention d'aide financière au fondateur, convention d'octroi d'une aide financière, etc. Cette option est bonne si la part du fondateur dans le capital autorisé de la société dépasse 50 pour cent. Si moins, l'entreprise devra payer des impôts sur ces fonds. Par conséquent, dans ce cas, un contrat de prêt à titre gratuit est préférable.